Paul Beaupère, père (1859-1929) Paul Beaupère, fils de Paul et Louise Hailaust (1892-1984) Jules Beaupère, fils de Maurice et Adèle Beaupère (1863-1842) Louise Hailaust, épouse Paul Beaupère (1870-1945) Marthe Beaupère, fille de Paul et Louise Hailaust (1894-1989) Maurice Rayer, fils de Jeanne Beaupère et Gabriel Rayer,(1885-1959) Lucie Gilbert épouse Emile Beaupère (1863-1901) Jean Houdemon, fils de Marguerite Beaupère et Georges Houdemon,(1885-1960) Françoise Houdemon, fille de Marguerite Beaupère et Georges Houdemon,(1881-1926) Georges Houdemon (1849-1925) Pierre Beaupère, fils d'Emile Beaupère et Lucie Gilbert, (1887-1956) Jeanne Beaupère épouse Gabriel Rayer (1865-1937) Marguerite Beaupère épouse Georges Houdemon (1861-1939) MargueriteBeaupère, fille d'Emile, (1888-1979) Emile Beaupère (1856-1940) Gabriel Rayer (1855-1929) Paul Rayer, fils de Jeanne Beaupère et Gabriel Rayer (1887-1904)

Photo sans doute prise vers 1901.
En passant la souris sur chaque visage, une infobulle vous indiquera de qui il s'agit.

Famille Jules Beaupère

 

 

Jules Beaupère

Jules avait 5 ans au décès de sa mère et 7 ans à celui de son père. Aucun document officiel ne permet actuellement de savoir avec certitude par qui il fut élevé. Cependant une mention manuscrite sous une photo d’Alfred Patte et sa femme indique qu’ ont élevé Jules et Jeanne Beaupère à Blois. Par la suite Jules est domicilié à Paris (date non trouvée). Il poursuit ses études et devient Bachelier es lettres (à Paris ou à Blois ?). Engagé volontaire pour 5 ans le 16 novembre 1883, il est nommé maréchal des logis le 8 février 1887, et libéré le 28 septembre 1887. En 1891 il habite 87 boulevard de Strasbourg à Paris.

Dans des échanges épistolaires avec son frère Paul à Nantes : il est question d'une association avec un certain "Seignobosc" ou Sorel pour exploiter une mine (de Lubilhac ?). Jules aurait mis de l'argent dans cette affaire et rencontre des difficultés pour le récupérer, il demande conseil à son frère avoué. Il recherche aussi une situation.
Nouveau courrier le 23 février 1891 à Paul : l'affaire Seignobosc et Sorel s'enlise de promesses en promesses, Jules voudrait bien récupérer des sommes qu'il a investi semble-t-il dans l'affaire (mine de Lubilhac qui emploierait 18 ouvriers).

Le 22 décembre 1891 il écrit à son frère Paul qu'il a trouvé une "situation, qui sans être au début bien brillante, est conforme à mes goûts, puisqu'elle ne m'astreint pas à être assis 12 h durant sur un rond de cuir". Il travaille donc chez Mr Paillard de Boulogne sur Seine qui "a une machine à vapeur pour le nettoyage à sec". Il travaille avec les teinturiers de la place et développe une activité de désinfection (ameublement, literie, garde robe etc). Jules est engagé comme représentant à Paris auprès d'une clientèle nouvelle (médecins, etc). Il semble heureux de ses débuts.

Le 27 mai 1893 Jules vend à ses frères et sœurs sa part (1/5) des terrains dont il a hérité de ses parents à Teuvy-Achères (venant de sa grand-mère Marie Louise Jeulain). A cette date il est mentionné dans l'acte notarié "sans profession, célibataire majeur" (30 ans) et habite à Paris 67 rue Nollet.

Jules et Marguerite Beaupère

 

 

Le 6 juin 1914, il se marie avec Marguerite Hucher (née à Granville en 1868). Il a alors 51 ans, le mariage est célébré à Neuilly,  la réception a lieu au Pavillon du Touring Club. Son adresse à Paris est alors : rue du Général Foy 17ème (ou n°17).

En janvier 1920, Jules répond aux vœux de bonne année de son neveu Paul, il  l'informe qu'il vient de changer de "maison" (situation). Il précise : "Depuis le 1er novembre (1919), j'ai lâché celle que je servais depuis plus de 22 ans pour la Société Parisienne de Transit, 24 rue Feydeau (Bourse). Jusqu'à présent je n'ai qu'à me louer de ma détermination,  trop tardive, sans doute, mais à laquelle mon vieux grain de philosophie faisait obstacle." Il est aussi co-directeur de cette agence qui a des succursales au Havre, Rouen, Calais et Dunkerque. Son adresse est alors : 46 rue Chevalier à Montmorency, il parle dans ses courriers de sa "ruralité" et de sa basse-cour (poules et pigeons).

En janvier 1921, courrier à Paul, il y parle du "marasme dans lequel se débat le commerce", il joint une carte professionnelle de la société qu'il représente : "Express Transport Limited", transports internationaux, agence en douane, 1, rue de l'Aqueduc Paris 1er, agences à Manchester, Bruxelles, Verviers, le Havre, Marseille, Bâle,et St Gall.

En janvier 1922, autre courrier de vœux à son neveu Paul, il est toujours à la même adresse.

En octobre 1940 (il a 77 ans) : échanges de courriers entre les descendants de ses frères et sœurs Beaupère (Paul, Louis, Maurice Rayer ...) afin de mettre en place une prise en charge de ses loyers, impôts ainsi qu’un supplément.
Dans le courrier de Louis, il est fait état d'un différent avec les ex-employeurs de Jules sur une indemnité de congédiement : Louis lui conseille d'accepter les propositions de ses ex-patrons qui sont aux dires de Louis "des commerçants marrons que le cinéma nous a montré bien des fois". L'oncle Jules semble à cette époque bien désemparé, amaigri et ayant peine à donner des indications précises sur sa situation, il se perd facilement dans des histoires sans fin et sans intérêts.

Jules Beaupère

Il décède le 17 juin 1942 (79 ans) à Deuil La Barre à proximité de Montmorency où il demeurait. (Inhumation inconnue).

Sa veuve Marguerite, « Tante Jules », rejoindra la région nantaise et finira ses jours dans une maison de retraite à Cugand (près de Clisson en Vendée). Elle y décède le 15 mars 1956 à 87 ans.

Jules et Marguerite n’ont pas eu d’enfant.

Lieu d’inhumation non connu : à priori ni à Montmorency ni à Deuil La Barre (renseignements pris auprès des deux mairies en juin 2010).

 

 

 

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