Photo sans doute prise vers 1901.
En passant la souris sur chaque visage, une infobulle vous indiquera de qui il s'agit.
Famille Paul Henri Beaupère
Paul et sa sœur Marguerite ont été élevés à la mort de leurs parents parisiens, par les époux Frangeul à Nantes, qui demeurent alors « 13, rue de Paris », (qui deviendra rapidement le N° 57 à la suite d’un changement de numérotation comme beaucoup de rues à Nantes).
A la mort de Pierre Frangeul en 1881, Paul habite encore route de Paris chez sa « Tante marraine » Sophie Frangeul, Il y reste au moins jusqu’en 1886 (date de la déclaration du décès de son grand père François à Bailleau L’Evèque qu’il signe avec son frère Emile). .
Sophie Frangeul-Hyrvoix meurt en 1905. Paul hérite de l'hôtel de la route de Paris, d'un immeuble rue du Chène d'Aron à Nantes, et des fermes des Rimbertières à Torfou (Maine et Loire).
Après ses études au Lycée de Nantes, Paul Henri fait des études de Droit :il est licencié en novembre 1881, prête serment comme avocat le 18 janvier 1882, et est nommé Avoué près le tribunal civil de Nantes par décret du Président de la République du 9 décembre 1887 (charge achetée à M° Musseau). Il épouse le 2 juillet 1891 Louise Hailaust, fille de Louis Hailaust et d’Henriette Gaillard, (il habite alors 5 quai Brancas).
Vraisemblablement après son mariage, il est domicilié au 10 rue du Calvaire puis 16 bd Delorme (actuellement Bd Gabriel Guist'hau), peut être après un temps au 19 ou 20 rue du Calvaire. Son étude d'Avoué se situait 20 rue du Calvaire à Nantes.
Les différentes photos et les quelques échanges épistolaires disponibles, montrent une grande affinité entre la famille de Paul et la famille de son épouse Louise Hailaust. En effet Louis Hailaust, (le père de Louise et de sa sœur Henriette), étant mort en 1873, sa veuve Henriette (née Gaillard) et ses deux filles fréquentent beaucoup la famille de Daniel Hailaust, et de son fils Georges (Louise et Georges sont cousins germains et sont nés la même année en 1870).
Marthe, Louise, Louis, Paul père, Paul fils (1902 à la Gamoterie)
Sur les photos on peut voir les deux familles souvent réunies à « Préfontaine » (commune de Lézigné près d’Angers), berceau géographique de la famille Hailaust, puis à partir de 1902 à « la Gamoterie » sur les bords de l’Erdre à Sucé (propriété de Georges Hailaust).
Pendant les vacances d’été ils sont également souvent ensemble à La Baule ou au Pouliguen : la famille Hailaust louait une villa rue de la Mésange et les Beaupère le chalet Bagatelle situé tout à côté avenue des Lilas. Dans la même avenue se trouvait la villa « les Dunes » appartenant à la famille Forest de St Etienne (dont une des filles Madeleine épousera Pierre Beaupère fils d’Emile).
Par ailleurs la famille Frangeul possédait un "chalet" (villa Marydis ?) à Pornichet dont héritera la famille de Marguerite Beaupère Houdemon. Comme on le voit et peut le vérifier sur les photos de l'époque, les différentes branches de la famille Beaupère se retrouvaient très régulièrement à La Baule lors des vacances.
Outre sa fonction d’Avoué, Paul était grand amateur d’œuvres d’art et membre du cercle des Beaux-Arts ainsi que de la Société d’Archéologie de Nantes et de Loire Inférieure (admission en mars 1909). Il a fait l’acquisition de nombreuses gravures anciennes, et tableaux et a transmis sa passion à ses enfants en particulier à sa fille Marthe. Il était reconnu par les milieux nantais pour son amabilité et son intelligence cultivée.
Paul Henri est mort assez soudainement le 27 décembre 1928 des suites d'un tétanos contracté vraisemblablement à la suite d'une chute de vélo en ville : en effet il avait coutume de se rendre à son étude en vélo et il y avait encore en ville des voitures hippomobiles (donc du crottin de cheval dans les rues).
Sa veuve, Louise, s'établit alors au 1 rue de Constantine avec sa fille Marthe et leur femme de chambre, Amélie Bonnet.
Au début d'octobre 1943, après les bombardements de la ville, elles durent quitter cet appartement en raison de la réquisition de tout l'immeuble par la marine allemande (présence d’un souterrain ferroviaire en dessous de l’immeuble). Louise Hailaust, Marthe et Amélie se réfugient d'abord à La Flèche chez les Houdemon jusqu'au printemps 1944 avant de revenir à Nantes en 1945.
Atteinte de la maladie de Parkinson, elle était très diminuée dans les dernières années de sa vie qu'elle finit chez les sœurs de l'Espérance, 8 passage Louis Lévèsque, où elle meurt le 20 mars 1945 (de l'autre côte de la rue au n° 13, habitait son fils ainé Paul et sa famille).
(Sépulture Chapelle Hailaust, allée centrale, au cimetière Miséricorde, à Nantes)
Les enfants de Paul :
Paul Beaupère(21 juin 1892 - 15 mars 19844) :
Il fait ses études au Lycée de Nantes, puis obtient une licence en Droit. Il devance l'appel pour effectuer son service militaire en 1913. Il participe à la guerre (blessure, plusieurs citations). Démobilisé en 1919, il entre dans l'affaire Hailaust et Gutzeit, fondée par son grand-père Louis Hailaust et dirigée alors par Georges Hailaust son cousin. Il épouse à Nantes en octobre 1928 Simone Boutin (4 février 1906 - 30 avril 2004). En 1932, il devient Directeur Général de la société Hailaust et Gutzeit, puis Président en 1947.
Ils ont sept enfants :
- Maurice (1929-1989) qui épouse Jacqueline Le Boterf, (4 enfants).
- Jacques en 1931 qui épouse Jacqueline Bonamy, (5 enfants).
- Philippe en 1932 qui épouse Jacqueline de Châteaubodau , (5) enfants).
- Bernard en 1937 qui épouse Christine Olivier, (5 enfants)
- Yves en 1938 qui épouse Marie Paris de Bollardière, (5 enfants)
- Annick en 1939 qui épouse Jean Bonamy, (4 enfants)
- Antoine en 1947 qui épouse Catherine Schmid, (2 enfants)
Marthe (26 août 1894 - 19 mai 1989) sans descendance. Pendant la guerre de 14-18, elle était infirmière à l'Hôpital Auxiliaire n°15 et reçoit en septembre 1921 la "Médaille Commémorative de la Grande Guerre".
Elle s'est ensuite occupée d'oeuvres diverses au bénéfice d'enfants abandonnés. En outre, elle fabriquait des gants sur mesure.
Louis (23 décembre 1901 - 20 décembre 1980) fait ses études au Lycée de Nantes et obtient une licence et un doctorat en Droit, Sciences Politiques et Inspection des Finances. Il épouse à Paris en octobre 1930 Madeleine Biosse-Duplan. Il fait sa carrière à la Société Générale dont il deviendra Directeur Général.
Ils ont 5 enfants :
- Anne-Marie en 1931 décédée à deux ans en 1933.
- Marie-Ange en 1934 qui épouse Philippe Mareuse, (2 enfants), décédée en 2008.
- Dominique en 1936 qui épouse Marie-Christine Renaud , (3) enfants), décédé en 2010.
- Patrick en 1940 décédé à quatre mois en 1940.
- Bernadette en 1943 qui épouse Patrick Prévost, (2 enfants)
Henri (2 juillet 1903 - 21 oaût 1989), sans descendance. Il fait des Etudes Générales (plusieurs langues) au Lycée de Nantes, puis entre à l'Ecole Supérieure de Commerce de Nantes. Il fera carrière chez Cristoffle à Paris.